Mieux me connaître

La culture et la nature

Musicien et ingénieur du son de formation, j'ai passé mon enfance dans l'arrière pays nord-catalan, entouré de forêts et d'animaux, baigné dans les traditions locales. C'est à partir de 2017, après m'être installé au Pré Saint-Gervais (93) l'année précédente, que la politique et les sujets de société m'intéressent. Cette passion m'amène d'abord à prendre part à des initiatives indépendantes d'information et débats, comme rédacteur et/ou animateur (Soverain, que je quitte en 2019 suite à leur changement de ligne politique, mais aussi Infopremiere, République du net et la revue Cité). D'abord non encarté, je contribue à ces projets collectifs avec le regard d'un amoureux de la France, défenseur des animaux et de la nature, attaché à l'État social qui fait notre singularité et notre solidarité.


Le MHAN (Mouvement Hommes Animaux Nature)

Je franchis le cap de l'engagement militant en juin 2019, en adhérant au MHAN (Mouvement Hommes Animaux Nature). J'y retrouve mon attachement à la cause animale et à l'écologie, interdépendantes de notre évolution; la préservation de nos services publics et de notre modèle social; la fierté d'un pays riche de sa culture et d'un savoir-faire dont la délocalisation doit stopper au plus vite; la défense rigoureuse de l'universalisme républicain et des principes qui en découlent : laïcité sans adjectif, vie commune et refus de l'individualisme, égalité et reconnaissance des citoyens et de leur rôle dans les décisions prises. J'intègre le Conseil d'Administration du MHAN et en deviens chargé de mission en janvier 2020, puis porte-parole en 2022 dans la perspective des élections législatives. Ces dernières, lors desquelles, le MHAN prend part à l'alliance Tous Unis pour le Vivant (reprise et élargissement de celle formée cinq ans plus tôt), sont un succès avec près de 40 000 voix et une moyenne de 3 %. L'Assemblée Générale postérieure aux élections nationales me désigne président du mouvement à compter du 1er septembre de la même année. Le 1er septembre 2023, le MHAN change de nom et devient Les Universalistes. Le tryptique "Homme Animaux Planète est maintenu en sous-titre et dans le logo.


Les Universalistes

Notre mouvement prend alors part au débat politique dans le cadre des élections européennes de 2024, et apporte sa contribution à l'unité des défenseurs de l'Animal et de la Nature sur une seule et même liste. Malgré les obstinations personnelles que tout un chacun pourra constater, la liste Écologie Positive et Territoires conduite par Yann Wehrling rassemble huit mouvements écologistes, régionalistes, citoyens et défenseurs des animaux. Malgré l'absence de distribution aux électeurs des professions de foi et de bulletins de vote, nous réalisons près d'un demi pourcent, première liste dans cette catégorie de budget, et devançant même deux listes de partis installés ayant disposé des moyens leur permettant de fournir des professions de foi aux électeurs.

Les élections législatives anticipées qui suivent s'avèrent plus réussies, car les Universalistes confortent leurs scores de 2022 malgré la très forte tendance au vote utile que suscite le caractère exceptionnel de cette dissolution de l'Assemblée nationale. Le bilan de cette année 2024 demeure dans le fait qu'au-delà de tout clivage, le parti EELV aura réussi à détruire l'image, et surtout l'indépendance de l'écologie toute entière. Une réponse s'impose, dans le plus grand respect de la science, des citoyens, des entreprises, de la laïcité et dans la défense acharnée de nos territoires et de notre pays.


Me définir politiquement

À défaut d'un positionnement gauche/droite ayant perdu une grande partie de sa signification aujourd'hui, je vous propose une série d'adjectifs correspondant à ma sensibilité politique :

  • Écologiste : au sens noble du terme, sans aucunement me perdre dans des dérives sociétales qui empêchent le rassemblement, je souhaite lutter contre le mondialisme, qui a délocalisé nos usines, supprimé nos emplois et allongé les trajets polluants pour des raisons purement "rentables", immorales et motrices de souffrance humaine et animale.
  • Objecteur du productivisme : la surconsommation court à notre perte collective, et l'humanité ne s'en remettra pas. Je défends donc une baisse ambitieuse de notre consommation, donc de notre émission de déchets. Cela nécessite de passer aussi bien par la baisse de la demande et la réduction de l'impact de la publicité, que par la maîtrise de notre démographie. Par ces deux mesures complémentaires, nous saurons stopper la destruction de la nature au profit de notre seul confort et au détriment de notre santé.
  • Étatiste : par mon attachement aux services publics, pour un protectionnisme vert et éthique lorsque des produits venus de l'étranger et de la dégradation des conditions de travail et de la situation animale concurrencent des produits locaux issus de méthodes vertueuses. Par mon attachement à une gestion économe et minutieuse de l'appareil d'État au service de cette mission.
  • Républicain : parce que le pouvoir n'est pas une rente et que l'alternance doit être permise. Parce que l'alternance n'est pas synonyme d'instabilité, et que la Vème République répond adéquatement à cette équation, bien qu'elle mérite une profonde refonte permettant à la fois son retour aux sources et son actualisation vers une démocratie plus directe et numérique.
  • Universaliste : parce que l'égalité entre les citoyens nécessite d'exclure les traitements à part, surtout lorsqu'ils reposent sur des critères d'origine, d'identité ou de religion. Les seules exceptions doivent permettre de compenser une défaveur, et non de la retourner, ni de limiter les droits de tous les citoyens au nom d'une minorité. Enfin, parce que l'on est élu pour tous ses concitoyens et non pour une fraction d'entre eux, raison pour laquelle je souhaite l'interdiction de tout signe extérieur de religion au sein des hémicycles et institutions d'élus et ministres de la République.
  • Social : parce que je suis attaché au maintien en France de nos entreprises et des emplois afférents, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de secteurs éminemment stratégiques pour notre indépendance, notre capacité à produire local et de domaines de compétence reconnus à l'échelle mondiale. Parce que je défends la participation des salariés au capital de l'entreprise, qui permet d'augmenter les revenus des salariés sans hausse générale des prix, et offre aux salariés un véritable pouvoir de décision au sein de leur entreprise.
  • Patriote : parce que je défends la culture française et les cultures locales, qui peuvent constituer un socle solide de rassemblement. Parce que je ne confonds pas culture et identité, ce qui permet de mettre fin à toute stigmatisation, surtout dans la mesure où n'importe qui peut adopter tout ou partie de la culture française et être reconnu comme français.
  • Et enfin, surtout, militant de la protection animale : parce qu'il est question d'offrir respect et protection aux animaux, dont la santé entre en corrélation avec la nôtre. Parce que les cas de maltraitance et de négligence ne sont plus admissibles. La protection animale, ce n'est pas nier les chaînes alimentaires que la nature a elle-même infléchies, c'est garantir que notre confort ne se concrétise pas au dépend des autres, et que nos traditions ne consistent plus à nuire à l'intégrité physique et psychique d'animaux.


Alors, de gauche ou de droite ?

Bien que je ne me fixe pas pour objectif de me situer sur le clivage gauche-droite, la déliquescence du paysage politique me conduit à travailler naturellement avec ceux qui sont restés compatibles avec une certaine idée de la France, soucieux de sa gestion et du bien-être de sa Nature, de ses Animaux, de son Peuple. Force est de constater que la gauche s'unit sur ce qu'elle défend de pire. Que le centre se soumet au bilan calamiteux d'un président bien décidé à détricoter la France. Que le camp national abandonne le terrain social, déjà abordé avec peu de sérieux, pour se renfermer dans une approche identitaire arriérée. Les seuls qui permettront de retrouver le bon sens en France sont ceux restés indépendants, de droite, du centre. De bonnes volontés existent également au centre gauche, mais la largeur d'ambitus du Nouveau Front Populaire nuit à leur visibilité.

J'appartiens à cet électorat social et périphérique, attaché à la France, que le Rassemblement national s'évertue à draguer depuis plus de dix ans... et je ne cède pas à la facilité ! Je ne peux soutenir une mouvance qui, venue d'où elle vient, n'a toujours pas pris la responsabilité de recruter avec rigueur et méthode celles et ceux qui la représentent sur le terrain électoral. Je ne peux soutenir une mouvance qui se contente d'un sensationnalisme, et qui n'accepte pas de se plier à la crédibilité d'un programme chiffré, dans le souci de la gestion de cette organisation complexe qu'est l'État. Moins de surf, plus de politique !


Participation aux élections

Je suis engagé localement et nationalement depuis 2020.

  • Municipales 2020 : j'intègre la liste d'Alexandre Saada (MoDem). Bien qu'adversaire de la majorité présidentielle, ce qui explique mes candidatures distinctes aux autres élections, j'ai reconnu la capacité de dialogue et d'ouverture d'Alexandre au service de l'intérêt local. Je co-écris le projet culturel de la liste, qui obtient 10 % et un élu au conseil municipal.
  • Départementales 2021 : candidat titulaire au sein d'un binôme 100 % écologie et cause animale sur le canton de Pantin, affirmant ainsi tant mes couleurs que ma différence avec la majorité présidentielle. Avec Sandrine Feuillet, présidente d'une association de protection animale que je rejoins par la suite, nous réalisons un score de près de 10 % et arrivons en troisième position sur sept binômes.
  • Régionales 2021 : alors que le Parti Animaliste fait le choix de s'allier à Clémentine Autain et la France insoumise, je tiens à affirmer l'indépendance de la cause animale en contribuant à la liste de Victor Pailhac (REV), dont je suis tête de liste en Seine-Saint-Denis. Malgré l'absence de professions de foi et la seule présence de bulletins dans une moitié des bureaux de vote, notre liste décroche 1,8 %, ce qui la place en tête des « petites listes » à l'échelle régionale.
  • Législatives 2022 : coordinateur de Tous Unis pour le Vivant, plateforme d'union entre le Mouvement Écologiste Indépendant, le Trèfle, le MHAN, le Mouvement pour les Animaux, L'Écologie Autrement !, France Écologie et leurs alliés. Avec 182 000 suffrages pour 187 candidats, nous devenons la première force écologiste du pays, en dehors de la marginalisation d'EELV au sein de la NUPES. Le MHAN réalise 39500 voix et une moyenne de 2,93 % des suffrages. À titre personnel j'obtiens 2,86 % dans la 9ème circonscription de Seine-Saint-Denis.
  • Législative partielle 2023 : Tous Unis pour le Vivant présente trois candidates et candidats aux élections législatives partielles des 2ème, 8ème et 9ème circonscriptions des Français de l'étranger. Je participe à la campagne comme suppléant de Catherine Bompard (2ème circonscription). Malgré un budget très serré, nous obtenons 2,11 % des voix.
  • Européennes 2024 : Les Universalistes prennent part à la liste Écologie Positive et Territoires, conduite par le vice-président de la Région Île-de-France Yann Wehrling. Malgré des moyens très limités, nous incitant à écarter l'impression de professions de foi et de bulletins de vote à destination des électeurs, nous réalisons le score encourageant de 0,4 % et plus de 100 000 voix.
  • Législatives 2024 : Tous Unis pour le Vivant et Écologie Positive et Territoires présentent 32 candidats communs dans des circonscriptions où le risque RN est limité. Nous réalisons à l'échelle de la coalition une moyenne de 2,14 % (2,77 % et 12162 voix pour les 7 candidats Universalistes). Pour ma part, je me présente sur ma nouvelle commune, Palaiseau (6ème circonscription de l'Essonne) et obtiens 1455 voix et 2,60%.