Réaction aux résultats du second tour à Boulogne-Billancourt

Les résultats du second tour à Boulogne-Billancourt confirment mon analyse du premier tour : les électeurs qui se déplacent pour des idées ne sont pas allés voter.
Bien évidemment, néo-candidat ne disposant pas de l'ancrage local des autres prétendants, je ne pouvais échapper au faible score que j'ai réalisé. Le soir du premier tour, plusieurs concurrents avaient salué ma campagne et mon résultat, difficile à obtenir dans le contexte d'une élection partielle. Je les en remercie.
Je partage aussi le constat de Pauline Rapilly Ferniot sur la très faible information donnée aux Boulonnaises et aux Boulonnais. En effet, l'absence du « vote d'idées » n'est pas conventionnelle, même pour une élection partielle ; si Equinoxe a réalisé un score aussi élevé en Isère il y a un mois, c'est aussi par le refus des électeurs grenoblois et du Grésivaudan du centre-gauche de choisir un candidat LFI, venu du Val-de-Marne découvrir le Dauphiné.
Les scores, et surtout la participation du second tour, confirment ce triste constat. LR reproduit son nombre habituel de voix depuis 2017, à savoir entre 7500 et 10 000 voix, en faible augmentation. Antoine de Jerphanion a réussi a capter une partie des électeurs de Laurianne Rossi, mais d'autres se sont enlisés dans l'abstention. C'est ainsi qu'il obtient son meilleur score à Boulogne-Billancourt au premier comme au second tour.
Dans tous les cas, je tiens à féliciter Elisabeth De Maistre pour sa victoire et Antoine de Jerphanion pour sa très belle campagne. Je suis aussi soulagé de voir que le second tour s'est disputé à droite et au centre, ce qui a garanti l'élection d'un député de la stabilité démocratique, et qui au passage, justifie pleinement le fait que diverses sensibilités à droite au centre, avec une forte empreinte environnementale me concernant, se confrontent au premier tour.
Je retiens de cette élection les riches échanges avec les Boulonnaises et les Boulonnais, avec les candidats qui pour beaucoup se sont montrés ouverts d'esprit, ouverts au dialogue sur ce que l'on pouvait partager comme au débat sur ce qui nous divisait – et justifiait nos candidatures. Je n'ai d'ailleurs pas hésité à me rendre avec mon mandataire financier Jérémy Bizet, dans le même esprit d'ouverture, à la réunion publique de Philippe Tellini en présence de David Lisnard. On reconnaît la santé d'une démocratie au libre dialogue entre ceux qui l'animent, à l'abri de la violence.
Je reste à votre contact et disponible. Nous aurons l'occasion de nous retrouver, quel que soit le cadre, c'est certain !