Macron fait des scores écrasants, supérieurs à 2017, dans les villes aisées.

Mélenchon fait des scores écrasants, supérieurs à 2017, dans les quartiers populaires.
Le Pen fait des scores écrasants, supérieurs à 2017, dans les campagnes et bassins ouvriers.

Trois mondes qui ne se parlent plus, qui ne se fréquentent plus, et qui s'affrontent presque déjà. L'état d'ébullition du pays est nitroglycérique et Macron en est hautement responsable ; sinon, la carte des votes n'aurait pas évolué de cette manière en cinq ans.

Ce que ces résultats montrent également, c'est que les reports de voix sont limités. La principale donnée qui va faire l'élection, c'est la participation ou non des quartiers populaires ; vont-ils écouter leurs idéaux sociétaux ou se fier à leur pouvoir d'achat ? Le dilemme est très difficile, et n'est pas gagné d'avance.

Et dire qu'il y a deux ans, les États-Unis, également dans une situation explosive, voyaient des résultats électoraux semblables...