Élevage intensif : entamons la sortie à l’intérieur, refusons ses produits aux frontières de l’Europe !
Dans sa chronique matinale de mercredi dernier, le journaliste Hugo Clément revenait sur l'installation envisagée de deux fermes intensives sur le territoire français. La première, dans la Drôme, destinée à l'accueil d'un million de poulets par an (plus de 20 par mètre carré), ne créera que trois emplois et suscite déjà l'opposition des riverains et élus locaux. Le second, dans la Haute-Vienne, prévoit l'envoi à l'abattoir de 5000 vaches par an (100 par semaine) et prévoit d'en accueillir simultanément 3100 dans des hangars d'engraissement. Cinq salariés à plein temps sont prévus.
Dans chaque cas, on constate que les conditions d'élevage sont inacceptables, ne permettront pas la création d'emplois en nombre significatif, et entraîneront par conséquent l'abattage d'animaux pour des produits de qualité au rabais. C'est ce type de production, méprisant pour le Vivant et les Territoires, dont nous voulons entamer la sortie.
Simplement, un processus de sortie de l'élevage intensif implique que nous soyons intransigeants avec les importations de produits extra-européens employant ces mêmes méthodes que nous dénonçons. Il s'agit là d'une des premières revendications des agriculteurs et éleveurs ayant manifesté en début d'année, à laquelle le gouvernement n'a répondu que de manière sporadique. Le processus de la taxe carbone, dont nous demandons l'application concrète rapide, doit alors étendu à l'ensemble des produits ayant un impact négatif sur la biodiversité : tel est le sens de notre prochaine proposition, à paraître dans les jours qui viennent.
Yann Wehrling, tête de liste Écologie positive & Territoires aux européennes
Aloïs Lang-Rousseau, porte-parole d'Écologie Positive & Territoires à la protection animale
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